HtmlToText
bienvenue sur mon blog je me souviens classé dans : non classé — 30 mars, 2007 @ 10:13 non je ne vais pas réécrire ni parodier le petit livre de georges pérec, mais parfois je me demande ce que penserait roland barthes, si il était encore parmi nous de cette frénésie de nouveautés en tous genres. il avait fait , en son temps, l’éloge de la ds citroen, c’était en 1955 une révolution, jamais on n’avait vu pareille voiture, tant par ses lignes que par son contenu technologique, révolutionnaire pour l’époque, il faudrait alors attendre des années pour égaler certaines prouesses technologiques qu’elle possédait, et la concurrence n’a pas réagi rapidement. il n’en va plus de même aujourd’hui, ou tout s’accélère, si par malheur un contructeur sort un nouveau modèle avec une avancée quelconque, c’est toute l’industrie automobile qui s’empare de la dite avancée, préferant payer quelques royalties sur un brevet, plutöt que de laisser passer cette avance, le marketing est là, à l’affût de toute nouveauté. nous retrouvons ce phénomène dans l’industrie automobile certes, mais aussi dans toutes les autres formes d’industries grand public, de la photographie à l’ordinateur, sans parler de la mode. mais devant cette escalade techno constante, je me rends compte que nous avons laisser sur le bord du chemin de la vie quantités de choses qui faisaient notre quotidien il n’y a pas encore si longtemps. des formes, des odeurs, des sons que nous avons oubliés, rangés dans l’immense bric-à-brac des choses oubliées. ainsi qui se souvient encore aujourd’hui de la sonnerie du téléphone de notre jeunesse. une génération de parents n’a connu qu’un son, reconnaissable entre mille, la sonnerie du téléphone. or qu’en reste-il aujourd’hui? rien car chaque portable a sa sonnerie bien à lui, quand çà ne convient pas on peut charger la sonnerie de notre choix sur le net. il en va de même pour tant d’objets usuels à ce jour perdus. qui se rappelle la bouteille de lait en verre, ainsi que les pots de yahourt, on ne parlait pas de bio en ce temps-là, et pourtant qu’ils étaient bons nos yahourts, pas de biofidus ou d’organique, non on mangeait des yahourts, ils étaient bons et on ne se souciait pas de la provenance, seule la date de péremption comptait. les tomates n’étaient pas hydroponiques,elles goutaient alors la terre qui les avait nourries, mais qui se souvient encore de leur goût? a notre époque du tout beau, tout nouveau on a tendance à occulter toutes ces petites choses qui on bercées notre enfance, quitte à en perdre le goût, la saveur et l’odeur pour des aliments toujours plus aseptisés, sans saveur réelle, souvenez vous il y a quelques années on avait découvert les bâtonnets de goberge à saveur de crabe ou autres crustacés, et ainsi nos nouvelles générations se souviendront que le crabe avait ce goût-là, quand nous aurons vidés la mer des ressources qu’elle nous offre. mais que c’est triste à y regarder de près. je n’ai pas la capacité à changer le monde, ce monde que nous avons créé, tel une hydre que nous ne pourrons bientôt plus contrôler, ce monde qui s’emballe, se dérègle sous la houlette de son chef d’orchestre, mais j’ai l’impression que nous créons une autre symphonie pathétique, mais j’ai peur que cette dernière ne devienne irréversible, on veut tout tout de suite, toujours plus de progrès, de confort, mais ou celà nous mene-t’il? droit dans le mur. qu’allons nous laisser à nos générations futures? pensez-vous qu’ils vont être fiers de nous? nous avons vaincu la guerre, nous vivons en paix depuis plus de soixante ans maintenant, mais nous continuons, inexorablement à nous détruire, bien-sûr tout celà est insidueux, nous ne le voyons pas, mais il est aussi, si ce n’est plus dévastateur qu’une guerre à long terme. continuons ainsi, négligeons kyoto l’obsolète, et continuons à bâtir pierre par pierre ce beau désert que nous laisserons à nos enfants, consommons, consommons, sans nous soucier des lendemains qui déchantent, de toute façon nous ne seront pas là pour le voir, l’apocalypse annonc.e est pour dans 50 ans à peu près, alors pourquoi s’en faire, consommez, consommez mes frères, qu’il disait le dieu mercantile, notre seule religion est désormais la consommation à outrance, liée à celle du profit immédiat. qu’il doit être dur de naitre aujourd’hui! pas de commentaire -- quebec je me souviens classé dans : non classé — 3 mars, 2007 @ 10:55 qui n’a jamais lu cette petite phrase sur les plaques d’immatriculation du quebec. on pourrait penser a un livre de georges perec mais il n’en ai rien, cette phrase est beaucoup plus ancienne, et en realite cache une suite que l’histoire a tente de gommer. moi je me souviens d’un quebec accueillant, sympathique, ou nous les etrangers nous etions recus les bras ouverts, et pas uniquement pour les devises que nous laissions en tant que touristes, non c’etait beaucoup plus profond, il y avait un reel desir de nous faire partager vos valeurs, votre difference, vous francophones d’amerique du nord. mais comme les temps ont change, aujourd’hui nous ne sommes plus les bienvenus, nous sommes les maudits francais, voire les » ostis de francais », vous ne nous portez pas dans votre coeur, comme d’ailleurs le reste du canada que la moitie d’entre vous honnit, seuls a vos yeux ont droit de cite vos voisins du sud et leur culture fast-food, c’est tellement plus tripant, n’est-ce pas? il y a quelques mois j’ai quitte le quebec apres 14 ans de bons et loyaux services, sans regret je dois le confesser, car regardez ce que vous avez fait de votre pays, un pays qu’ont defriche pour vous vos ancetres, un pays difficile qu’ils ont dompte pour votre bonheur, un pays fait de tolerance et d’amour. qu’en reste-il aujourd’hui? pas grand chose, vous etes devenus mefiants, racistes et xenophobes, l’enfer c’est les autres disait sartre, j’ai l’impression que vous avez fait votre sa devise, que c’est triste. vous etes devenus intransigeants, intolerants et c’est bien desolant. que vous cultiviez votre difference en temps que nord-americains, je trouve ca tres bien, que vous revendiquiez une culture differente, c’est tout a votre honneur, mais que vous cultiviez la haine de l’autre parce qu’il n’a pas la meme couleur de peau, ou les memes orientations sexuelles que vous, je trouve ca degueulasse, degueulasse quand vous l’apprenez a vos enfants, mais qui etes vous donc pour donner ou plutot tenter de donner des des lecons non seulement au reste du canada, mais a toute la francophonie. je vous le repete, si votre exemple etait a suivre il y a une vingtaine d’annees, il n’en va plus de meme aujourd’hui. o! je sais d’aucuns d’entre-vous me retorqueront que des cons il y en a partout, c’est vrai helas nous sommes cernes par les cons comme le disait avec tant d’humour henri jeanson, mais je me refuse a croire qu’il y en a plus qu’ailleurs au quebec, que nos beaufs ou vos mononcles soient legions dans votre belle province. pourquoi etes vous devenus ainsi, protectionistes a l’extreme, nous sommes comme vous, nous avons souvent contribue a la richesse de votre province,a defaut d’investir, nous nous sommes investis, et si par chance si certains d’entre-nous ont reussi, malgre tout le zele, et parfois le fiel deployes par vos petits fonctionnaires investis de pouvoirs quasiment divins, a les entendre. pourquoi nous detester, parce que nous avons reussi? c’est vrai que la jalousie est partout presente chez vous: »tiens le voisin a encore change de char », je ne sais y repondre mais j’ai mal. j’ai mal pour vous, pour votre pays, pour l’image d’intolerance que vous laisserez aux generations futures. ici en colombie britannique rien de tout ca. bien sur dans un passe pas si lointain, on a vecu des scenes penibles ici, notemment a l’egard de la communaute asiatique, mais a present c’est du passe. la population d’ici a integre ce multiculturalisme, realisant la chance pour les generations futures de ce melting pot multiracial, aussi ne ressentons-nous pas cette agressivite de